En février et en octobre, une catégorie particulière de jeux est privilégiée : les articles de fêtes. Ils représentaient, en 2000, 8% de la production de jeux et jouets en France, 10% des importations de ce secteur, et 10% des exportations. Or, la majorité des achats de déguisements est réalisée à la période de Carnaval ou d’Halloween. Le Groupe César, et l'américain Rubie's sont les 2 principaux acteurs de l'activité.
Halloween est considéré par les fabricants de déguisements comme un phénomène durable et national. 38% des enfants participent à Halloween (21% de 0-3 ans ; 50% de 4-6 ans). 66% de ceux qui reçoivent un cadeau à cette occasion ont un déguisement, 39% des friandises, 13% un jouet. A l'heure actuelle, Halloween prend le pied sur le Carnaval, fêté davantage à l’école qu’en famille. Toutefois, certaines sociétés, telles César Industries Sa, n’hésitent pas à s’engager dans des politiques en faveur du relancement de Carnaval. En 1999, la société relance le Carnaval par l’organisation, à Paris, d’un grand défilé très spectaculaire dans la pure tradition du Carnaval.
En ce début de 3e millénaire, le déguisement est devenu chose courante. Toute fête est prétexte à déguisement. Cependant, l'une des fêtes qui est à l'origine de cette coutume n'est autre que la fête de Carnaval.
Au Moyen- Âge, Carnaval avait une grande importance. C'était la "fête des fous", ou "fête à l'envers". Les pauvres devenaient riches, le temps d'un jour ; les gens se moquaient les uns des autres. Les excès étaient permis, se substituant ainsi aux interdits et autres tabous. A la Renaissance, on associe les fêtes de Carnaval aux saisons : elles symbolisent le retour du printemps, la renaissance de la lumière, la fin de l'hiver. Au 18e siècle se développe le charivari. Masqué et déguisé, encadré de musiciens, on entrait dans les maisons sans autorisation. Après la Guerre de 1870 et la Première Guerre Mondiale, les déguisements s'éclipsent des places publiques. On les trouve alors principalement dans des lieux clos, occasions de bals masqués.
Certains personnages demeurent présents à chaque Carnaval. Ce sont généralement les personnages issus de la Comedia dell'Arte italienne. Polichinelle, Arlequin, Pierrot sont de ceux-ci. Ces déguisements se retrouvent généralement davantage chez les adultes que chez les enfants. Ces derniers préfèrent les déguisements d'animaux, de fleurs, de personnages divers et variés, d'êtres imaginaires, ... confectionnés par maman, ou disponibles dans les boutiques de jouets. Et toujours, les masques, synonymes de moyen d'expression, complètent le costume.
Depuis une dizaine d’années, de nouveaux déguisements viennent compléter la gamme des fabricants. En effet, la tradition anglo-saxonne d'Halloween a traversé les frontières et conquis le coeur des petits français. La fête de l'Halloween est d'origine celtique. Chez les Celtes, le 31 octobre était la veille du Nouvel An celtique, la fin de l'été. Selon la légende, ce jour-là, les fantômes des morts se mêlaient aux vivants, transformés en esprits malins. Peu à peu, la fête se transforma en fête pour les enfants. Les costumes représentent des personnages effrayants : sorcière, fantômes, squelettes, vampires sont particulièrement appréciés des enfants d'aujourd'hui qui, friands d'épouvante, sont heureux de pouvoir endosser le costume, le temps d'un jeu.
Carnaval et Halloween sont, en France, les 2 principales occasions de déguisement. Toutefois, d'autres fêtes, plus régionales, sont également prétexte à déguisement, de même que les anniversaires, le réveillon du Nouvel An...
Le déguisement, qui intéresse les enfants de 4 à 13 ans environ, se compose de plusieurs éléments, utilisables seuls ou ensemble. En effet, l'enfant peut, selon son choix, se maquiller, mettre un masque ou une perruque, et/ou se vêtir d'un costume. Il peut également s'équiper d'accessoires tels que sac à main, épée...
La première caractéristique de ce jeu est de développer chez l'enfant ce souci d'identification qui lui permet de grandir. Se déguiser, c'est changer de personnalité, se transformer, s'identifier à un héros ou ressembler aux « grandes personnes ». L'enfant choisit son costume en fonction de la personne qu'il souhaite incarner. Ainsi, on constate chez les garçons un besoin d'aventures. Ils se travestissent généralement en héros de chevalerie, sortis tout droit des contes et dessins animés qu'ils ont entendu antérieurement. Les fillettes, quant à elles, s'attachent davantage à la beauté, à la coquetterie. Leur souci étant de plaire, elles incarnent bien plus souvent des personnages existant ou ayant existé (infirmières, mariées, princesses...) que des héroïnes (cow-boys, indiennes...).
De par ces incarnations, l'enfant s'évade du monde réel au profit d'un monde imaginaire. Bien que reproduisant un personnage connu, l'enfant, s'il veut poursuivre cette activité doit se raconter des histoires, s'inventer des aventures. Sa capacité à rêver et son imagination sont ainsi mis à l'épreuve.
Le désir d'idéal pour les petites filles s'exprime à travers le simple fait de se maquiller. En effet, la beauté représente l'idéal des petites filles. Être coquette est leur rêve premier, précédent même celui d'être princesse et de rencontrer le prince charmant. Dès lors, le maquillage constitue leur jeu préféré. Il leur permet de se présenter différemment qu'à l'habitude, de se travestir. En jouant sur l'harmonie des couleurs, sur l'opposition des teintes et l'utilisation des mélanges, elles se transforment telles qu'elles souhaiteraient être.
Si cette activité de travestissement est le résultat d'une fête d'école, d'un anniversaire ou de Mardi Gras, l'enfant est en contact avec de nombreux amis. Son déguisement lui permet alors de s'exprimer plus facilement. Le masque, qui permet de se cacher aux yeux extérieurs, permet de se sentir plus fort ; la timidité habituelle s'estompe ; l'expression, la communication en est que plus facile. Le costume suscite également le dénouement des langues. De façon générale, se déguiser lui permet de rejouer des situations sociales avec ses amis, et ainsi d'accroître sa sociabilité.
Halloween est considéré par les fabricants de déguisements comme un phénomène durable et national. 38% des enfants participent à Halloween (21% de 0-3 ans ; 50% de 4-6 ans). 66% de ceux qui reçoivent un cadeau à cette occasion ont un déguisement, 39% des friandises, 13% un jouet. A l'heure actuelle, Halloween prend le pied sur le Carnaval, fêté davantage à l’école qu’en famille. Toutefois, certaines sociétés, telles César Industries Sa, n’hésitent pas à s’engager dans des politiques en faveur du relancement de Carnaval. En 1999, la société relance le Carnaval par l’organisation, à Paris, d’un grand défilé très spectaculaire dans la pure tradition du Carnaval.
En ce début de 3e millénaire, le déguisement est devenu chose courante. Toute fête est prétexte à déguisement. Cependant, l'une des fêtes qui est à l'origine de cette coutume n'est autre que la fête de Carnaval.
Au Moyen- Âge, Carnaval avait une grande importance. C'était la "fête des fous", ou "fête à l'envers". Les pauvres devenaient riches, le temps d'un jour ; les gens se moquaient les uns des autres. Les excès étaient permis, se substituant ainsi aux interdits et autres tabous. A la Renaissance, on associe les fêtes de Carnaval aux saisons : elles symbolisent le retour du printemps, la renaissance de la lumière, la fin de l'hiver. Au 18e siècle se développe le charivari. Masqué et déguisé, encadré de musiciens, on entrait dans les maisons sans autorisation. Après la Guerre de 1870 et la Première Guerre Mondiale, les déguisements s'éclipsent des places publiques. On les trouve alors principalement dans des lieux clos, occasions de bals masqués.
Certains personnages demeurent présents à chaque Carnaval. Ce sont généralement les personnages issus de la Comedia dell'Arte italienne. Polichinelle, Arlequin, Pierrot sont de ceux-ci. Ces déguisements se retrouvent généralement davantage chez les adultes que chez les enfants. Ces derniers préfèrent les déguisements d'animaux, de fleurs, de personnages divers et variés, d'êtres imaginaires, ... confectionnés par maman, ou disponibles dans les boutiques de jouets. Et toujours, les masques, synonymes de moyen d'expression, complètent le costume.
Depuis une dizaine d’années, de nouveaux déguisements viennent compléter la gamme des fabricants. En effet, la tradition anglo-saxonne d'Halloween a traversé les frontières et conquis le coeur des petits français. La fête de l'Halloween est d'origine celtique. Chez les Celtes, le 31 octobre était la veille du Nouvel An celtique, la fin de l'été. Selon la légende, ce jour-là, les fantômes des morts se mêlaient aux vivants, transformés en esprits malins. Peu à peu, la fête se transforma en fête pour les enfants. Les costumes représentent des personnages effrayants : sorcière, fantômes, squelettes, vampires sont particulièrement appréciés des enfants d'aujourd'hui qui, friands d'épouvante, sont heureux de pouvoir endosser le costume, le temps d'un jeu.
Carnaval et Halloween sont, en France, les 2 principales occasions de déguisement. Toutefois, d'autres fêtes, plus régionales, sont également prétexte à déguisement, de même que les anniversaires, le réveillon du Nouvel An...
Le déguisement, qui intéresse les enfants de 4 à 13 ans environ, se compose de plusieurs éléments, utilisables seuls ou ensemble. En effet, l'enfant peut, selon son choix, se maquiller, mettre un masque ou une perruque, et/ou se vêtir d'un costume. Il peut également s'équiper d'accessoires tels que sac à main, épée...
La première caractéristique de ce jeu est de développer chez l'enfant ce souci d'identification qui lui permet de grandir. Se déguiser, c'est changer de personnalité, se transformer, s'identifier à un héros ou ressembler aux « grandes personnes ». L'enfant choisit son costume en fonction de la personne qu'il souhaite incarner. Ainsi, on constate chez les garçons un besoin d'aventures. Ils se travestissent généralement en héros de chevalerie, sortis tout droit des contes et dessins animés qu'ils ont entendu antérieurement. Les fillettes, quant à elles, s'attachent davantage à la beauté, à la coquetterie. Leur souci étant de plaire, elles incarnent bien plus souvent des personnages existant ou ayant existé (infirmières, mariées, princesses...) que des héroïnes (cow-boys, indiennes...).
De par ces incarnations, l'enfant s'évade du monde réel au profit d'un monde imaginaire. Bien que reproduisant un personnage connu, l'enfant, s'il veut poursuivre cette activité doit se raconter des histoires, s'inventer des aventures. Sa capacité à rêver et son imagination sont ainsi mis à l'épreuve.
Le désir d'idéal pour les petites filles s'exprime à travers le simple fait de se maquiller. En effet, la beauté représente l'idéal des petites filles. Être coquette est leur rêve premier, précédent même celui d'être princesse et de rencontrer le prince charmant. Dès lors, le maquillage constitue leur jeu préféré. Il leur permet de se présenter différemment qu'à l'habitude, de se travestir. En jouant sur l'harmonie des couleurs, sur l'opposition des teintes et l'utilisation des mélanges, elles se transforment telles qu'elles souhaiteraient être.
Si cette activité de travestissement est le résultat d'une fête d'école, d'un anniversaire ou de Mardi Gras, l'enfant est en contact avec de nombreux amis. Son déguisement lui permet alors de s'exprimer plus facilement. Le masque, qui permet de se cacher aux yeux extérieurs, permet de se sentir plus fort ; la timidité habituelle s'estompe ; l'expression, la communication en est que plus facile. Le costume suscite également le dénouement des langues. De façon générale, se déguiser lui permet de rejouer des situations sociales avec ses amis, et ainsi d'accroître sa sociabilité.
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