Avec un chiffre d'affaires de 526 millions d'euros et 70 millions de volumes écoulés en 2007, le marché du livre jeunesse se porte bien. Ce domaine représente 15% du chiffre d'affaires du marché du livre contre 13% il y a quatre ans. Si le marché du livre s'affiche en recul de 1,8% en valeur et 3,4% en volume sur les neuf premiers mois de l'année 2008, le secteur du livre jeunesse tire son épingle du jeu avec une croissance positive de 11,6% en valeur entre 2004 et 2007. La lecture jeunesse touche un public de plus en plus jeune et de plus en plus autonome dans le choix des livres (dès 8 ans), et un public intergénérationnel. La littérature poche fait 23% du marché total, mais ce secteur est en stagnation.
La fiction est devenue le secteur phare et représente 41 % du marché jeunesse, avec un chiffre d’affaires de 71 millions d’euros. Les romans fantastiques, d'aventures ou de science-fiction progressent de 30% en deux ans tandis que le marché du livre de poche enregistre des résultats en baisse de 5%. L’essort de la fantasy, et de l'Heroic fantasy (aventures héroiques situées dans des mondes imaginaires aux moeurs assez médiévales) est indéniable.
Le secteur de la petite enfance qui représente 35 % du marché du livre jeunesse, est créatif et très productif. Le marché des albums illustrés et des livres destinés au premier âge représente 24,6 millions de volume et près de 177 millions d'euros. Ce domaine tend à subir une légère régression de 2,6% en volume et 2,5 en valeur en 2008. Selon l'étude de Gfk, Dora l'exploratrice tend à s'essouffler, concurrencé par T'choupi, Petit Ours brun, Martine. De nouveaux héros comme Ratatouille, Arthur et les Minimoys ou Barpapa sont apparus. La petite enfance est un marché à prédominance de héros, souvent liés au monde de l’audiovisuel (dessins animés) et déclinés sous toutes les formes et accessibles ainsi dans de très nombreux réseaux de vente, notamment en grandes surfaces.
La fiction est devenue le secteur phare et représente 41 % du marché jeunesse, avec un chiffre d’affaires de 71 millions d’euros. Les romans fantastiques, d'aventures ou de science-fiction progressent de 30% en deux ans tandis que le marché du livre de poche enregistre des résultats en baisse de 5%. L’essort de la fantasy, et de l'Heroic fantasy (aventures héroiques situées dans des mondes imaginaires aux moeurs assez médiévales) est indéniable.
Le secteur de la petite enfance qui représente 35 % du marché du livre jeunesse, est créatif et très productif. Le marché des albums illustrés et des livres destinés au premier âge représente 24,6 millions de volume et près de 177 millions d'euros. Ce domaine tend à subir une légère régression de 2,6% en volume et 2,5 en valeur en 2008. Selon l'étude de Gfk, Dora l'exploratrice tend à s'essouffler, concurrencé par T'choupi, Petit Ours brun, Martine. De nouveaux héros comme Ratatouille, Arthur et les Minimoys ou Barpapa sont apparus. La petite enfance est un marché à prédominance de héros, souvent liés au monde de l’audiovisuel (dessins animés) et déclinés sous toutes les formes et accessibles ainsi dans de très nombreux réseaux de vente, notamment en grandes surfaces.
Les livres d'éveil font encore 13%, mais c'est un secteur en baisse du fait de la surproduction. Les ventes n'ont pas suivi les sorties en masse de ces ouvrages. Seuls les petits héros survivent, comme Tchoupi (Nathan), Petit Ours Brun (Bayard), Les Drôles de petites bêtes (Gallimard Jeunesse), Dora l'exploratrice (Albin Michel), …
Les ouvrages documentaires pour les enfants connaissent une croissance plus faible de 2,1% en valeur et fait 16% du marché. C'est un secteur en stagnation, sauf pour les coloriages et petits manuels. De nouveaux livres comme les encyclopédies pour filles et garçons, l'environnement ou la religion, s'imposent au détriment des livres sur les animaux. Le livre d'activité représente 6% des parts du marché et est en fort développement. Les albums représentent 21% du marché et sont en pleine expansion.
Une importante partie des ventes repose sur des héros ou des séries cultes. On les retrouve dans de multiples réseaux de vente, notamment en grandes surfaces. Suivant l’étude « conso junior » réactualisée en 2006 par TNS pour Bayard, 60 % des enfants de 8 à 10 ans interrogés déclarent acheter leurs livres en grandes surfaces. Les livres qui sont des succès internationaux, sont souvent surmédiatisés (comme Harry Potter) ou bien lancés par leurs adaptations cinématographiques (Le Monde de Narnia).
Les premières maisons jeunesse françaises
- Gallimard jeunesse est le 1er éditeur dans ce domaine avec 18% du marché.
- Le 2nd éditeur jeunesse est Hachette qui représente 16% du marché.
- Editis est le 3ème éditeur dans ce domaine, avec 13% du marché. (7% par Nathan, puis Pocket Jeunesse,...).
- Bayard arrive en 4ème position avec 10% du marché. (6% par Bayard lui-même et 4% par Milan qui appartient à la maison.).
- Le 5ème éditeur jeunesse est Média Participation qui possède 6% du marché, ayant sous sa coupe Fleurus (1er éditeur de documentaires jeunesse).
- L'Ecole des Loisirs est en 6ème place.
- Le groupe italien Rizzoli della Sierra est le 7ème éditeur jeunesse avec 2% du marché. (Flammarion-Père Castor, Casterman).
- Albin Michel et Magnard jeunesse sont en 8ème place représentant 3% du marché.
- Le 9ème éditeur jeunesse est La Martinière Jeunesse qui fait 1% du marché.
4 commentaires:
apparemment, il ne vaut mieux pas dire la vérité ici.....
Quelles ont été vos sources?
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