Les biens culturels sont des biens qui ont une valeur esthétique intrinsèque (immatérielle). On ne peut pas appréhender des biens culturels à travers des caractéristiques esthétiques mais on les appréhende à travers des caractéristiques affectives. En effet, l’individu est obligé de s’impliquer dans sa consommation de biens culturels. Le bien culturel n’existe qu’à travers l’interprétation et l’évaluation qu’il implique. Les biens culturels impliquent donc un mode de consommation expérientiel. Il est donc nécessaire d’insister sur la valeur affective des biens culturels dont on fait la promotion.
Le bien culturel a également valeur de marqueur social. Il a donc une valeur symbolique pour ce qu’il va dire de nous aux autres. Même si la culture s’est peu à peu diversifiée : 30% des gens ont visité un musée et 15% sont allés au théâtre en 2004, elle nécessite un certain savoir et n’est par conséquent pas accessible à tous. C’est un facteur de distinction offert aux individus. Il est donc nécessaire de cibler un public fortement éduqué et ouvert à la culture.
Le bien culturel est unique parce qu’il est issu d’un processus de création. Le consommateur va chercher à entrer en relation avec l’artiste qui a créé l’œuvre. Chaque bien culturel est un prototype : il n’y a donc pas d’effet d’expérience ni d’économie d’échelle. Le bien culturel n’est pas remplaçable par un bien culturel plus récent. Il faut donc insister sur le caractère unique de la prestation et du voyage culturel que l’on propose.
Le champ de la culture se caractérise donc par une très forte hétérogénéité des biens qui le constituent. Il est essentiel de comprendre les motivations des gens attirés par la culture pour en faire une promotion efficace.
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