Les magazines abordent des sujets propres au quotidien des enfants, en rapport avec leurs préoccupations, les questions qu’ils se posent. En faisant le choix d’aborder des questions d’actualité, des problèmes de société, de nombreux journaux offrent aux enfants et aux jeunes la possibilité d’appréhender, sous différents aspects, leur environnement, de découvrir des aspects historiques, de développer des acquis culturels. Ils participent à leur information et au développement de leur esprit critique. Les magazines leur donnent le goût de lire et développement leur curiosité. De plus, l’enfant peut lire en prenant son temps ou de manière rapide, il peut sélectionner des informations, des explications, des arguments... en fonction de ses envies ou de ses besoins. Le magazine est également un outil de socialisation. Ils permettent aux enfants d’établir des relations, des échanges, un dialogue, avec leurs parents ou leurs éducateurs et leurs amis.
Le groupe Hachette avec sa filiale Disney Hachette Presse (Le Journal de Mickey, Picsou magazine, Witch Mag...), Bayard, avec le rachat de Milan Presse et Fleurus presse dominent le marché de la presse jeunesse.
C'est Milan Presse, qui avait osé en 1998, sortir le 1er magazine pour petite fille, Julie, destiné aux fillettes de 8 à 13ans. Aujourd'hui, Julie se vend à plus de 100 000 exemplaires en moyenne. Du coup, Milan a lancé en 2001 Lolie, pour les 13-16ans, puis en septembre 2003, Manon, pour les 6-8 ans. Fleurus Presse, quant à lui, a créé des Petites Sorcières pour les 8-12 ans en 1999 puis Les P'tites Princesses pour les 5-8 ans. L'éditeur a réussi le pari de la création d'un généraliste avec Pirouette destiné aux 4-8 ans, accompagné du thématique Dis-moi Pirouette. Il leur fallait en effet conserver leurs petits lecteurs fidèles d'Abricot, leader sur les 2 à 5 ans, une fois leur 5 ans passés. Les éditions Faton, qui publient Arkeo junior, Le Petit Léonard ou Cosinus, ont choisi de développer l'univers de la presse thématique avec Virgule, le premier magazine de français et de littérature déstiné aux 10-15 ans.
Les journaux pour enfants, très coûteux à réaliser, sont encore à peu près vierges de publicité. Le prix au numéro est assez élevé (entre 4 et 5€). Il s'agit pour les grands groupes de presse jeunesse d'amortir les frais généraux sur une large gamme de titres et de fidéliser les jeunes lecteurs et leurs parents sur une longue durée. Les créations se multiplient chez Bayard, Milan et Fleurus, sans parler de groupes plus petits comme Play Bac (L'Actu, Mon Quotidien, etc.). Les acteurs de la presse jeunesse font évoluer leur offre et tentent de conquérir un public toujours plus large.
La presse jeunesse est en recul en 2007 et a enregistré une baisse de 3%, avec tout de même une diffusion France payée de près de 38 millions d’exemplaires. 82% des 8-12 ans se déclarent lecteurs de la presse magazine jeunesse, selon Consojunior. Milan Presse a lancé Alm@nak, le premier magazine jeunesse bimédia, qui associe magazine et site web pour les 8-12 ans. Disney Hachette Presse a lancé 3 titres : le Monde de Cars, Playhouse Disney et High School Musical. Panini a lancé le magazine Baby Titi et Gulli Le mag est enfin arrivé dans les rayons et les kiosques. Dans un context difficile, les éditeurs misent sur la courbe des naissances qui se rapproche du seuil des 800 000 depuis quelques années déjà.
Le segment des bandes dessinées a connu une croissance de 3% en 2007 et une hausse du nombre de publication de 4,4%.
Les principaux éditeurs de presse enfantine
· Bayard/Milan représente désormais 27% du marché de la presse jeunesse.
· Disney Hachette représente 25% du marché.
· Fleurus presse Filiale du groupe La Vie - Le Monde
· Play Bac né en 1995 avec la création de Mon quotidien.
· Faton
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