Au dernier trimestre, la fréquentation du parc Astérix a augmenté de 20%. Et la tendance semble se poursuivre début 2009.
Au Futuroscope, le nombre de visiteurs a augmenté de 6% en janvier et février. Le Futuroscope a vu son nombre de visiteurs croître d'environ 48 000 entrées par rapport à 2007, à 1,61 millions pour un chiffre d'affaires en progression de 5% à 73 millions d'euros et un résultat net en hausse de 50% à 3 millions. Néanmoins, les parcs restent prudents car ils savent qu'ils ne seront pas longtemps épargnés si la crise se poursuit.
En 2008, Disneyland Paris, première destination européenne a enregistré 15,3 millions de visiteurs soit 800 000 entrées supplémentaires par rapport à 2007. Les Espagnols ont été moins nombreux à faire le déplacement de même que les Britanniques. En revanche, plus de Français, de Belges et de Néerlandais s'y sont rendus. Eurodisney avait misé sur des promotions exceptionnelles : 109 euros les deux jours pour un adulte, avec une nuit sur place dans un hôtel 3 ou 4 étoiles, et ça a marché.
Eurodisney a connu une augmentation de 8% de la fréquentation des parcs et son chiffre d’affaires trimestriel a augmenté de 6%. Cependant, les consommateurs se montrent plus économes et pour la première fois depuis plusieurs années, sur place, les dépenses par visiteur ont reculé de 1%. Ils ont en effet moins dépensé dans les boutiques et se sont moins laissés tenter par les souvenirs. On note que la clientèle de fin d'année est également plus locale qu'à l'habitude. Les hôtels ont vu reculer leur chiffre d’affaires de 2%, à 124,6 millions d’euros.
Une conséquence certaine de la crise est que les consommateurs, en attente de la bonne affaire de dernière minute, réservent de plus en plus tard. Pourtant, Philippe Gas, le président d'Eurodisney, affirme que ses parcs sont bien positionnés pour résister à la crise. Mickey ne devrait donc pas trop en souffrir, au grand bonheur des petits et des grands.
Pour Didier Arino, directeur associé de Protourisme, la bonne santé du secteur tient également au professionnalisme des acteurs et à l'impact du renouvellement de l'offre par l'investissement.
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