Le Cinéma bénéficie d'une image populaire et semble tirer son épingle du jeu. Les consommateurs sont majoritairement urbains (2/3 habitent des villes de plus de 100 000 habitants), jeunes (45% des entrées sont des moins de 25 ans) et aisés (45% des entrées sont des cadres). Cette cible sur-consommatrice dans les secteurs de la technologie, de la culture et du luxe, regarde moins la télévision. Le marché cinématographique français est un marché oligopole disputé par 3 géants : Gaumont, Pathé et UGC.
En 2005, 46 films enregistrent plus d'un million d'entrées, soit trois films de moins que l'année précédente. Les films bi-millionnaires sont au nombre de 18 en 2005, soit trois films de moins qu'en 2004.Quatre films français réalisent plus de deux millions d'entrées en 2005. Le nombre de films français au-dessus d'un million d'entrées reste stable par rapport à 2004 avec 16 films. En revanche, le nombre de films français à plus de 500.000 entrées progresse pour atteindre 38, soit la meilleure performance depuis plus de 10 ans.
Le nombre de films américains à plus de deux millions d'entrées est stable par rapport à 2004 et 2003 à 11 films. En revanche, le nombre de films américains au delà de 500.000 entrées est en recul avec 37 films, soit l'un des niveaux les plus bas des dix dernières années.En 2005, les entrées dans les salles s'élèvent, selon le Service des études du CNC, à 175,65 millions d'entrées, soit 10,1% de moins qu'en 2004 et 1,3% de plus qu'en 2003.
En 2005, la fréquentation diminue de 10,9 % par rapport à l’année précédente et atteint 174,15 millions d’entrées. Les films français réalisent 64,8 millions d'entrées, soit une baisse de 14,1% par rapport à 2004, selon des chiffres publiés jeudi par le Centre national de la Cinématographie (CNC). Cela constitue la troisième meilleure performance en entrées des dix dernières années (après 2001 : 77,3 millions, et 2004 : 75,4 millions) pour les films français.En moyenne, sur les dix dernières années, les films français réalisent 59 millions d'entrées annuelles. La recette moyenne par entrée est en hausse de 6 centimes à 5,88 € limitant le recul de la consommation cinématographique à -10,0 %.
Fréquentation totale en 2007 (millions d'entrées)
Au cours de l’année 2007, les salles ont réalisé 178,14 millions d’entrées, soit 5,6 % de moins qu’en 2006. Ce résultat est toutefois légèrement supérieur au niveau moyen des dix dernières années (177,30 millions par an en moyenne). La fréquentation a été particulièrement faible aux deuxième et quatrième trimestres de l’année (respectivement – 18,7 % et –15,6 % par rapport à 2006).
2008 : fréquentation en salles : Bienvenue chez les chti's affole les stats
Selon les dernières estimations du service des études, des statistiques et de la prospective, la fréquentation cinématographique atteint 26,09 millions d’entrées au mois de mars 2008, soit 49,1 % de plus qu'en mars 2007. Depuis que le CNC dispose de statistiques mensuelles (janvier 1980), ce mois de mars 2008 enregistre la plus forte fréquentation jamais atteinte. Si la fréquentation se maintient au niveau du premier trimestre, l'année 2008 verra dépassé le sommet des 210 millions de spectateurs.
La part de marché des films français
En 2005, la part de marché des films français s’établit à 36,8 %, contre 38,6% en 2004 et 34,9% en 2003, en recul de 1,6 point malgré le succès de "Brice de Nice" qui occupe la troisième place au box-office. C'est le troisième meilleur score depuis 10 ans en termes d'entrées. En 2006, elle est estimée à un niveau particulièrement élevé : 45,0 % en 2006, contre 36,6 % en 2005. Elle est quasiment au même niveau que celle des films américains. En effet, les films français réalisent seulement 1,56 million d’entrées de moins que les films américains en 2006. Les entrées des films français progressent de 32,2 % par rapport à 2005 pour atteindre 84,76 millions d’entrées. Ainsi, les films français réalisent leur meilleure performance depuis 22 ans (94,1 millions d’entrées en 1984). Un tel résultat est largement supérieur à la moyenne des entrées des films français sur la décennie (62,3 millions en moyenne). Après un sérieux effondrement du public des films français entre 1982 et 1992, la tendance s'est inversée, notamment, selon la FNCF, grâce à la modernisation du parc de salles et à la diversification des politiques tarifaires (trois billets sur quatre sont vendus à tarif réduit).
En 2007, la part de marché des films français est estimée à 36,5 %, contre 44,6 % en 2006. Elle demeure supérieure à son niveau moyen de la décennie (35,9 %). Les entrées des films français ont ainsi baissé de 23 % pour atteindre 65 millions d’entrées, soit un niveau équivalent à ceux de 2002 ou 2005 (64 millions) et légèrement supérieur à la moyenne des dix dernières années (63,6 millions). La part de marché des films français est estimée à 63,7 % sur le premier trimestre de 2008, contre 56,5 % sur les trois premiers mois de 2007. Sur la même période, la part de marché du film américain serait de 30,6 % contre 34,9% en 2007.
En 2005, les films américains cumulent 80,6 millions d'entrées, soit une diminution de 12,2% par rapport à 2004 et le plus faible niveau depuis 1998. Leur score est sensiblement inférieur à la moyenne observée sur les dix dernières années (88,9 millions). La part de marché du cinéma américain est estimée à 46% en 2005, contre 47,7% en 2004 et 52,2% en 2003. Elle de l'ordre de 45,8 % en 2006. Cette année là, seuls "Pirates des Caraïbes 2", "L'Age de glace 2" et "Le Da Vinci Code" ont dépassé le cap de 4 millions d'entrées.Les films américains cumulent 86,31 millions d’entrées en 2006, soit une progression de 6,8 % par rapport à 2005. Malgré cette croissance, les films américains ne parviennent pas à franchir le seuil de 90 millions d’entrées observé entre 2002 et 2004. Ce résultat reste ainsi inférieur à la moyenne observée sur les dix dernières années (90,30 millions). La part de marché du cinéma américain est estimée à 49,9 % en 2007, contre 44,2 % en 2006. Les films américains cumulent 90 millions d’entrées en 2007, soit une progression de 6,6 % par rapport à 2006. Ce résultat reste toutefois inférieur à la moyenne observée sur les dix dernières années (91,07 millions).
Les films non français et non américains réalisent 17% des entrées totales en 2005, contre 13,7% en 2004 et 13% en 2003. Ce niveau particulièrement élevé (30,3 millions d'entrées) s'explique notamment par la nationalité britannique de deux des quatre plus grands succès de l'année : "Harry Potter et la coupe de feu" et "Charlie et la chocolaterie". Les films non français et non américains réalisent 9,2 % des entrées totales en 2006. Ce niveau relativement modeste s’explique par l’absence de grands succès comme l’avaient été la trilogie "Le Seigneur des anneaux" ou "Harry Potter et la coupe de feu" qui avaient abondé les entrées des films non français et non américains. Les films non français et non américains réalisent 13,6 % des entrées totales en 2007, contre 11,2 % en 2006. Ce niveau légèrement supérieur à la moyenne de la décennie (12,8 %) s’explique notamment par le succès de "La vie des autres", film allemand ayant réalisé plus de 1,5 million d’entrées.
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