Le piratage de films sur Internet et la copie de DVD connaîssent un essor spectaculaire. De nombreux films qui ne sont pas encore sortis au cinéma sont déjà disponibles sur la toile. La plupart des pirates utilisent des logiciels de p2p comme emule qui permettent d'accéder au contenu du disque dur d'un utilisateur et d'échanger des fichiers. Les films obtenus par cette méthode sont souvent de mauvaise qualité, infectés de virus et mettent très longtemps à être téléchargés. Les pirates plus expérimentés utilisent des logiciels plus complexes comme bittorrent ou se fournissent à l'aide de communautés. Les sources des fichiers sont diverses: outre la simple copie dans la salle de cinéma à l'aide de caméscope, on trouve également de nombreuses copies de DVD promotionnel mis à disposition de la profession avant la sortie en salle.
Aux Etats-Unis
Selon une étude de la MPAA (Motion Picture Association of América), les studios américains estiment avoir perdu plus de 6,1 milliards de dollars en 2005 à cause de la contrefaçon de vidéos et de DVD, ainsi que du piratage internet.
Les achats de DVD et autres supports contrefaits représentent un manque à gagner de 2,4 milliards. Suivent ensuite les téléchargements illégaux estimés à 2,3 milliards. Enfin la copie illégale, c'est-à-dire le fait d'obtenir une copie de la part de son cercle familial ou amical, aurait entraîné une perte de 1,4 milliard de dollars.
La contrefaçon et le piratage sont le plus répandus aux Etats-Unis (1,3 milliard de dollars). Mais les pays européens, dans leur totalité, dépassent les 2 milliards de dollars de manque à gagner. Sur ces 6.1 milliards de perte, la répartition serait la suivante : 1,3 milliard de dollars aux Etats-Unis et 4,8 milliards dans le reste du monde, dont près de la moitié en Europe. Outre les Etats-Unis, la France ferait partie des principaux responsables du piratage international, avec la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Brésil, l’Italie, la Pologne et le Mexique.
Aux Etats-Unis
Selon une étude de la MPAA (Motion Picture Association of América), les studios américains estiment avoir perdu plus de 6,1 milliards de dollars en 2005 à cause de la contrefaçon de vidéos et de DVD, ainsi que du piratage internet.
Les achats de DVD et autres supports contrefaits représentent un manque à gagner de 2,4 milliards. Suivent ensuite les téléchargements illégaux estimés à 2,3 milliards. Enfin la copie illégale, c'est-à-dire le fait d'obtenir une copie de la part de son cercle familial ou amical, aurait entraîné une perte de 1,4 milliard de dollars.
La contrefaçon et le piratage sont le plus répandus aux Etats-Unis (1,3 milliard de dollars). Mais les pays européens, dans leur totalité, dépassent les 2 milliards de dollars de manque à gagner. Sur ces 6.1 milliards de perte, la répartition serait la suivante : 1,3 milliard de dollars aux Etats-Unis et 4,8 milliards dans le reste du monde, dont près de la moitié en Europe. Outre les Etats-Unis, la France ferait partie des principaux responsables du piratage international, avec la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Brésil, l’Italie, la Pologne et le Mexique.
Pour l'intégralité des films sortant aux Etats-Unis, le constat est accablant : en moyenne un film apparaît sur le Net 4 jours après sa sortie en salles aux USA, le plus souvent en qualité screener, filmé au caméscope dans la salle. Pour ceux qui préfèrent la qualité DVD, il faut attendre en moyenne 47 jours après la sortie du film, contre 42 jours en 2003.
L'industrie du cinéma ne reconnaît pas la notion de droit à la copie privée sur les supports comme les DVD. Une position confirmée tout récemment en France par une décision de la Cour de cassation. Plusieurs techniques pour contrer ces pratiques sont mises en place, comme le marquage des DVD, qui permet de tracer le support pour remonter à la source du piratage.
En France
On évalue à 31 millions le nombre de films téléchargés par mois en France. D’après Gaumont, cela correspondrait à deux fois plus de pirates que de spectateurs dans les salles de cinéma. Entre 2003 et 2007, sur 151 films nominés aux Oscar, 148 étaient disponibles sur des réseaux pirates le soir même de la cérémonie. La présidence de Gaumont et l’association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle estiment à 1 milliard d’euros le manque à gagner par l’industrie cinématographique française.
Les chiffres du CNC, le Centre National de la Cinématographie, indiquent que 48% des pirates de films ont entre 15 et 24 ans, et que souvent, pour cette tranche d'âge, les prix des DVD ou d'une place de cinéma sont prohibitifs. Les pirates seraient en majorité de sexe masculin et habiteraientt dans une zone urbaine
De nombreux distributeurs comme la Warner et Canal+ passent des accords pour créer des offres de cinéma en ligne et de vidéo à la demande. La question qui se pose est : combien de temps doit-on laisser entre la sortie au cinéma et la sortie sur internet et doit-on faire sortir le DVD avant la diffusion internet pour ne pas compromettre les ventes?
D’autre part, la lutte contre le piratage menée par les majors et les associations d'ayants droits, RIAA (Recording Industry Association of America) en tête, progresse, mais vraiment à tout petit pas. "Pirater nuit gravement à la santé du cinéma" est le slogan de la dernière campagne de communication du Bureau de Liaison des industries Cinématographiques, qui regroupe plusieurs associations et fédérations oeuvrant dans le domaine du 7ème art qui tentent de sensibiliser le public à ces problématiques et de promouvoir l’expérience d’un film au cinéma.
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