Pour lutter contre les copies illégales de films, l’industrie du cinéma a investit le marché de la VOD (video on demand). Les studios ont lancé leurs propres services de distribution payante de films sur Internet.
A l’image de la bataille que livrent depuis 1999, l'Association américaine de l'industrie phonographique (RIAA) et les majors du disque (Sony, Universal, Time Warner et EMI) contre le développement de la musique gratuite sur le Net, les professionnels du cinéma ont décidé de se battre contre les copies illégales de films.
Cinq des plus grands studios hollywoodiens se sont alliés pour créer Movielink, une plate-forme commune de distribution payante en ligne de films qui réunit la Metro-Golwyn-Mayer, Paramount, Sony Pictures, Universal Studios et Warner Bros. Les clients de Movielink peuvent télécharger leurs films préférés pour un montant comparable à celui pratiqué par les loueurs de vidéos. Un film téléchargé peut être visionné dans les 30 jours mais une fois que le spectateur a appuyé sur le bouton «play», il ne lui reste que 24 heures pour voir la fin du film avant qu’il ne s’auto-détruise.
D'autre part, la MGM a signé un partenariat avec deux labels de VOD sur Internet afin de proposer certaines de ses productions sur le Net. Pour sa part, Miramax (Division des studios Disney) s’est associé avec SightSound.com pour proposer des films aux internautes. Grâce à la distribution de films en VOD sur Internet, les studios souhaitent couper l’herbe sous le pied des pirates qui téléchargent actuellement leurs films via des systèmes d’échanges de fichiers (peer-to-peer).
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