L'industrie chinoise du jouet, qui joue un rôle principal sur le marché international, connaît des profits dérisoires et à faible valeur ajoutée. Les nouvelles normes européennes et étasuniennes sur la sécurité des jouets et la certification chinoise ont été mises en place début 2007 et pénalisent les plus grands fabricants et exportateurs de jouets. 80 % des jouets fabriqués en Chine sont exportés à l’étranger, principalement aux États-Unis et en Union européenne. Pour s’adapter aux nouvelles normes sectorielles en vigueur dans ces zones, le coût de production des fabricants chinois a augmenté de 8 %, d'autant plus que le niveau de la revalorisation du yuan RMB a dépassé 7 % ces deux dernières années, ce qui fortement réduit leurs profits. Une grande quantité des jouets sont renvoyés pour non-conformité aux nouvelles normes.
Sur ce marché, les distributeurs étrangers sont les principaux bénéficiaires. La conception et le prix des produits sont décidés par les distributeurs étrangers, les matières premières proviennent de l'étranger, l'entreprise chinoise n'est donc en général responsable que de la production. La plupart des entreprises travaillent en effet pour le compte des distributeurs étrangers, qui sont indirectement les véritables patrons des fabricants de jouets chinois.
L'industrie chinoise du jouet est également caractérisée par une forte concentration de main-d'œuvre. La conception des produits n'étant pas réalisée de manière autonome et les ressources consacrées au domaine de la recherche et du développement n'étant pas prioritaires, très peu d'entreprises diffusent leur propre marque sur les marchés étrangers. Malgré un grand nombre de fabricants de jouets, leur compétitivité et leur capacité à innover ne sont pas suffisantes.
Leurs demandes portant sur la hausse du prix des produits ont été refusées par les distributeurs. Beaucoup d’entreprises sont contraintes de faire faillite ou de se retirer du marché et d’entamer une reconversion. Certaines entreprises de jouets plus puissantes s'intéressent désormais au marché intérieur qui dispose d'un grand potentiel. Selon un rapport de l'AJC, la proportion de la dépense en jouets dans les dépenses des Chinois augmente de plus en plus. On compte en Chine 360 millions d'enfants au-dessous de 16 ans, qui représentent 20 % de la population chinoise, mais la dépense moyenne en jouets des enfants chinois au-dessous de 14 ans, soit entre 2,4 et 3,6 dollars, est largement inférieure à celle des enfants des autres pays asiatiques (13 dollars), d'autant plus à la moyenne mondiale (34 dollars). Cependant, les marques étrangères sont populaires depuis de nombreuses années sur le marché Chinois. Certaines entreprises ont déjà créé leurs agences ou filiales en Chine, et certaines autres s’engagent à exploiter le marché chinois grâce à leurs distributeurs présents sur le territoire.
En raison de l’absence de marques indépendantes, les entreprises chinoises sont obligées de verser une grande somme de frais de brevet si elles souhaitent commercialiser sur le marché intérieur les jouets qu’elles fabriquent pour les distributeurs étrangers. Les fabricants chinois doivent donc faire face à des difficultés sérieuses qui les amènent à trouver des alternatives.
Sur ce marché, les distributeurs étrangers sont les principaux bénéficiaires. La conception et le prix des produits sont décidés par les distributeurs étrangers, les matières premières proviennent de l'étranger, l'entreprise chinoise n'est donc en général responsable que de la production. La plupart des entreprises travaillent en effet pour le compte des distributeurs étrangers, qui sont indirectement les véritables patrons des fabricants de jouets chinois.
L'industrie chinoise du jouet est également caractérisée par une forte concentration de main-d'œuvre. La conception des produits n'étant pas réalisée de manière autonome et les ressources consacrées au domaine de la recherche et du développement n'étant pas prioritaires, très peu d'entreprises diffusent leur propre marque sur les marchés étrangers. Malgré un grand nombre de fabricants de jouets, leur compétitivité et leur capacité à innover ne sont pas suffisantes.
Leurs demandes portant sur la hausse du prix des produits ont été refusées par les distributeurs. Beaucoup d’entreprises sont contraintes de faire faillite ou de se retirer du marché et d’entamer une reconversion. Certaines entreprises de jouets plus puissantes s'intéressent désormais au marché intérieur qui dispose d'un grand potentiel. Selon un rapport de l'AJC, la proportion de la dépense en jouets dans les dépenses des Chinois augmente de plus en plus. On compte en Chine 360 millions d'enfants au-dessous de 16 ans, qui représentent 20 % de la population chinoise, mais la dépense moyenne en jouets des enfants chinois au-dessous de 14 ans, soit entre 2,4 et 3,6 dollars, est largement inférieure à celle des enfants des autres pays asiatiques (13 dollars), d'autant plus à la moyenne mondiale (34 dollars). Cependant, les marques étrangères sont populaires depuis de nombreuses années sur le marché Chinois. Certaines entreprises ont déjà créé leurs agences ou filiales en Chine, et certaines autres s’engagent à exploiter le marché chinois grâce à leurs distributeurs présents sur le territoire.
En raison de l’absence de marques indépendantes, les entreprises chinoises sont obligées de verser une grande somme de frais de brevet si elles souhaitent commercialiser sur le marché intérieur les jouets qu’elles fabriquent pour les distributeurs étrangers. Les fabricants chinois doivent donc faire face à des difficultés sérieuses qui les amènent à trouver des alternatives.
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