24 octobre 2008

A quoi rêvent les petites filles ?

A être chanteuse ou mannequin semble-t-il ! 15 % des fillettes de 7 à 11 ans connaissent les marques de produits de beauté et 90 % des 4 à 8 ans se sont déjà parfumées. De plus, selon une étude menée par le fabricant de jouets Smoby, 72 % des 6 à 8 ans aimeraient suivre les traces de leurs idoles, Lorie, Alizée ou Hélène Segara, sur la scène musicale. Quatre chanteuses et un groupe figurent parmi les six héros préférés des 7 à 14 ans, indique un sondage de l'agence Logistix Kids. Le succès des émissions télévisées « Star Academy » et « A la recherche de la nouvelle Star » explique cet engouement.

Les industriels du jouet se lancent sur de nouveaux créneaux : la musique et la beauté pour toucher les 5-10 ans. On peut citer la Star Party de Smoby comprenant un micro sur pied et une console musicale pour s'enregistrer seule, avec sa star préférée ou des amies, la Star machine et les micros Star Academy de Lansay ou encore le karaoké miniature d’Hasbro. Tout ce qui fait passer les petites filles pour des artistes marche. Du côté de la beauté, on peut citer la coiffeuse et le miroir chez Smoby, le psyché chez Berchet, le studio de maquillage chez Glamour Gear, mallette de beauté chez Klein.

Les industriels se servent de cette tendance pour relancer le marché de la poupée. Après les Bratz ou les Cindy à l'aspect d'adolescentes et à la garde-robe branchée, Barbie incarne à son tour les valeurs de la mode et de la musique. Pour plaire aux 7 à 12 ans, elle est devenue le leader du trio My Scene et affiche cheveux dégradés et rouge à lèvres brillant. Les Disney Pop Princesses de Lansay chantent ensemble et la voiture Bratz fait aussi office de radio.

Certains fabricants sortent de l’univers du jouet pour conquérir le marché de la mode. Hasbro propose ainsi des accessoires chez Claire’s et possède la licence « Bang on the Door ». En France, ce segment représente de 3 à 4 % de son chiffre d'affaires. Mattel fournit deux fois par an à ses licenciés des cahiers de style pour que le « look Barbie » soit dans l’air du temps. Cette évolution concerne aussi tous les secteurs qui veulent conquérir les enfants.

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